Depuis plusieurs mois maintenant, j’ai alerté madame la maire de Strasbourg sur l’urgence de moderniser et de corriger les dysfonctionnements de l’offre Vel’hop, service public de location de vélo à courte ou longue durée, qui est un pan essentiel de toute politique de développement des mobilités douces.
Or, la baisse importante du nombre d’usagers est un signal fort qui doit alerter sur l’inadéquation entre les services proposés et les besoins réels des Strasbourgeois et des touristes.
Entre l’impossibilité de restituer le vélo loué à une station différente de celle de départ, l’augmentation des tarifs et la limitation de durée de location, les griefs qui me sont remontés lors de mes échanges avec les Strasbourgeois sont nombreux.
J’étais intervenu lors du conseil municipal de Strasbourg le 6 novembre 2023 pour interpeller la municipalité sur ce problème et demander à madame la maire de faire de la modernisation et du renforcement du service Vel’Hop une véritable priorité politique afin de soutenir réellement les mobilités douces.
Devant l’inaction de la municipalité, j’ai adressé un courrier à madame la présidente de l’Eurométropole de Strasbourg pour lui demander la mise en place d’un audit indépendant sur Vel’Hop :
Aujourd’hui, plusieurs mois après l’entrée en vigueur du nouveau service, alors que les alertes se multiplient, que les indicateurs semblent au rouge et que le malaise social est prégnant, il y a urgence à réagir.
Le Président de la République est venu une nouvelle fois signer en personne le contrat triennal 2024-2026 ce vendredi 26 avril à Strasbourg et marque ainsi l’attachement inconditionnel et actif de l’État au statut de Strasbourg, capitale européenne.
Cette signature d’un montant quasi-record et en hausse considérable s’inscrit dans la droite ligne des engagements de l’État dans le renforcement du statut de Strasbourg capitale européenne. Après l’organisation de la Conférence sur l’avenir de l’Europe à Strasbourg, l’organisation de temps forts de la Présidence française de l’Union européenne dans notre ville, la hausse volontaire de la contribution de la France au budget du Conseil de l’Europe ou encore le renforcement de la présence du Parlement grâce au bâtiment Simone VEIL, ce nouveau contrat triennal marque une nouvelle étape de l’engagement de l’Etat et de la France derrière sa capitale européenne.
Premier contributeur financier de ce contrat, l’Etat confirme ainsi sa position de premier soutien de la dimension européenne de Strasbourg aux côtés de la Ville, de l’Eurométropole, de la Collectivité européenne d’Alsace et de la Région Grand Est.
Alors que le Président de la République prononçait le « serment de Strasbourg » il y a tout juste deux ans, cet effort financier vient conforter la place que doit prendre Strasbourg dans la construction d’une Europe plus souveraine, unie, démocratique et ambitieuse.
Je me félicite qu’un commun accord entre les différents partenaires ait pu aboutir de manière si concrète et fructueuse dans un contexte où certains voudraient remettre en cause Strasbourg, les Traités, voire l’existence même de l’Union européenne.
Strasbourg doit plus que jamais porter la voix de l’unité, de la réconciliation et du projet européen signe de puissance, de souveraineté et d’humanisme. Nous, élus de Strasbourg, devons y prendre toute notre part et agir dans ce sens au quotidien.
Retrouvez ici ma réaction à l’occasion des portes-ouvertes du Parlement européen 👇
J’ai participé aux commémorations du 109e anniversaire du génocide arménien de 1915, qui se sont déroulées devant le monument aux morts de la place de la République à Strasbourg. Nous n’oublions pas les plus de 1,3 millions de victimes des massacres, déportations et persécutions. 🇫🇷🇪🇺🇦🇲
Nous n’oublions pas notre devoir de soutenir le peuple d’Arménie, pays ami intimement lié à la France.
👉 Lien vers l’article des DNA sur cette commémoration.
C’est pour soutenir l’Arménie, victime d’une agression de l’Azerbaïdjan sur son territoire national en violation totale du droit international, que j’avais fait adopter à l’unanimité du Conseil municipal une motion de soutien de la Ville de Strasbourg à l’Arménie le 7 novembre 2022.
Le drapeau arménien avait ainsi été hissé à ma demande sur la façade de l’hôtel de ville de Strasbourg.
Le magazine Femme Actuelle a placé Strasbourg à la première place des communes où il fait bon vivre pour les femmes. Cette récompense est une fierté pour Strasbourg, ville engagée de manière déterminée depuis des décennies pour le droit des femmes au quotidien dans leurs vies personnelles, citoyennes et professionnelles. Elle récompense l’action publique mais aussi et surtout l’engagement bénévole et associatif à qui je souhaite rendre hommage.
Cette position nous honore mais surtout nous oblige à continuer le travail et œuvrer collectivement pour que Strasbourg demeure un exemple à suivre et poursuive son engagement pour les femmes. Pour que l’évolution aille toujours vers davantage d’effectivité des droits et de respect et éviter toute forme de régression.
À ce titre, le magazine Femme Actuelle a relevé que l’extinction généralisée de l’éclairage public la nuit engendrait de l’insécurité dans la ville et en particulier pour les femmes. Ce « point noir » formulé objectivement par ce magazine national vient ainsi confirmer l’alerte et les inquiétudes que j’ai formulées à de nombreuses reprises à la Maire de Strasbourg, sans qu’elles ne soient jusqu’à ce jour entendues ou prises en considération. Je rappelle ainsi ma demande de renoncer à cette décision et de lui substituer un plan d’éclairage intelligent.
De nombreuses femmes nous saisissent également des conséquences de la nouvelle politique de stationnement : explosion des tarifs, suppression de places à proximité de leur domicile. Se garer loin de son domicile ou en ouvrage est vécu comme augmentant l’insécurité et réduisant l’autonomie à se déplacer en soirée. Les tarifs posent également des questions pour les aidantes, pour l’accès aux soins ou encore pour les femmes nombreuses à travailler en horaires décalés.
Enfin, certains quartiers de Strasbourg, comme la Gare, connaissent une véritable régression des droits et libertés des femmes sur l’espace public où elles subissent harcèlement de rue, menaces et agressions. Refuser une véritable politique de sécurité là où cela est nécessaire, c’est créer une ville à deux vitesses où certains secteurs n’offrent pas aux Strasbourgeoises la même qualité de vie, la même liberté, le même respect et la même dignité qu’aux autres.
Strasbourg et son agglomération sont aujourd’hui dirigées par deux femmes, Strasbourg est la seule grande ville de France à avoir eu trois femmes maires depuis 1989 mais le symbole ne remplace pas l’action et au-delà du symbole c’est bien le quotidien de chaque Strasbourgeoise qui est la priorité et le cap. Soyons à la hauteur de cette distinction, aujourd’hui comme demain !
J’ai réagi en ce sens sur le site Actu.fr
Les événements survenus le 10 avril dernier au sein du magasin Geox de la rue du Vieux Marché-aux-poissons sont connus et ont suscité un vif débat à l’échelle locale, régionale mais aussi nationale.
La vidéo publiée sur les réseaux sociaux a été visionnée plus d’un million de fois et a hystérisés les extrêmes de tous bords. Le gérant du magasin a été la cible de près de 5 000 appels malveillants et de menaces de mort. Sa boutique est à présent sous protection de la Police nationale.
Cette situation ne peut qu’interpeller et révolter quiconque est guidé par l’esprit républicain et les valeurs qui l’animent. Dans une République, dans un État de droit, seule la justice est habilitée à caractériser une violation de la loi et une discrimination présumée. Rien ne peut justifier et encore moins excuser le déchaînement de la vindicte populaire, substituant une justice numérique de l’instantané, de l’émoi et de la passion à l’institution judiciaire.
Je condamne avec la plus grande fermeté le torrent de haine et de menaces, le harcèlement numérique et téléphonique qui se sont abattus sur le gérant du magasin Géox et lui adresse toute ma solidarité, ainsi qu’à ses équipes, dans cette épreuve.
Je condamne également les tentatives de récupération et d’instrumentalisation à l’œuvre à l’extrême gauche comme à l’extrême droite. Elles sont indécentes et irresponsables. Elles s’inscrivent en totale contradiction avec la modération et l’humanisme constitutifs de l’ADN de Strasbourg, capitale européenne et des Droits de l’Homme.
Signe que le sujet du tram nord continue de faire débat, d’attiser la colère et les réactions de tout bords, de nombreux articles de presse sont parus sur ces thématiques. Loin des caricatures et loin de la volonté de la majorité de faire croire en un projet irrémédiable, ficelé, et non-modifiable, nous démontrons au quotidien qu’une alternative est possible et souhaitable.
Le magazine l’Express a en particulier publié cette semaine un dossier sur le sujet des mobilités à Strasbourg. Ce dossier a été l’occasion de remettre le sujet du tram nord et des mensonges de la majorité sur le devant de la scène, en premier desquels le coût de ce projet ahurissant qui pourrait dépasser les 400 millions d’euros.
Interrogé par les DNA en réponse au déclarations du Vice-président de l’Eurométropole Alain Jund, j’ai souhaité rappeler à travers un article que les Strasbourgeois avaient bel et bien le choix entre plusieurs projets de tram. En pointant là aussi les incohérences dans le choix du tracé et la promotion du projet par la municipalité.
Enfin, dans un article de Rue89 traitant du tram nord, j’ai mis en exergue le manque d’ambition du projet défendu par la Maire de Strasbourg et son équipe, tant en matière de mobilité, de développement du réseau de transport, que de végétalisation.
Comme beaucoup de Strasbourgeois, nous avons été spécialement interpellés et interloqués par l’installation d’un potager urbain nourricier sur la place de la Gare, sans aucune concertation ni même aucune information préalable.
Cette décision est complètement grotesque et assurément déconnectée des besoins réels des habitants du quartier et des milliers de visiteurs quotidiens de notre capitale européenne. Cette décision prise par la Maire de Strasbourg du haut de son bureau du Centre administratif paraît également totalement grotesque tant les usagers et habitués de cette place savent à quel point cet espace vert est quotidiennement vandalisé, sert de lieu de squat et d’aisance. Cela ne fait aucun sens.
Plutôt que d’envisager un espace paysagé, aménagé, végétalisé sur cette place de la Gare qui constitue notre entrée de ville, la municipalité opte pour la création d’un potager dont l’entretien nécessiterait des investissements lourds et la surveillance un dispositif pérenne et de toute heure du jour et de la nuit. Nul doute que les légumes qui y pousseront seront impropres à la consommation ou vandalisés avant même maturité. Nul doute non plus que cette place, faute d’entretien deviendra dès lors un terrain vague et une friche.
Enfin, cette décision est aussi totalement grotesque car nous savons que le quartier de la gare connait d’importantes difficultés en matière de sécurité, de tranquillité. Cela fait des mois que les habitants attendent des aménagements promis dans tout le secteur comme sur la place Sainte-Aurélie. Au lieu de répondre aux préoccupations des habitants et de tous les usagers du quartier de la gare, la Maire de Strasbourg réalise un gadget de greenwashing et un coup de communication.
Les caisses de la ville sont vides, les associations et habitants se voient refuser le moindre investissement tous les jours. Pourtant quand il s’agit de gâcher l’argent public que ce soit pour des brumisateurs place Kléber ou des courgettes place de la Gare, la Ville dispose de moyens à foison.
Retrouvez ci-dessous ma réaction dans les Dernières Nouvelles d’Alsace et un article de presse d’Actu Strasbourg sur le sujet 👇
Vous retrouverez ci-dessous le courrier que j’ai écrit à la Maire suite à l’annonce de la réalisation de ce potager 👇
Nous étions plus de 130 ce lundi 25 mars au Snack Michel pour partager ensemble les dernières informations relatives à notre mobilisation collective contre la réforme du stationnement et contre le projet de tram nord de la municipalité. Cette réunion a été l’occasion de partager, échanger, proposer et nous mobiliser sur ces deux sujets auxquels la Maire de Strasbourg doit plus que jamais renoncer tels qu’ils sont pensés !
Notre collectif et notre engagement général nous permettent aujourd’hui d’obtenir nos premières victoires importantes sur ces dossiers et de tout point de vue. Cet engagement s’est tout d’abord récemment traduit par une victoire populaire et démocratique avec le rejet de près de 97% des participants à la modification des documents d’urbanisme permettant la piétonnisation de l’avenue des Vosges.
Politiquement également le combat se poursuit et prend de l’ampleur avec au Conseil de l’Eurométropole de février dernier, une majorité des 33 Maires qui se sont abstenus ou ont voté également contre la modification des documents d’urbanisme nécessaires au déploiement du tram nord. Une contribution collective de 42 élus de Strasbourg et de l’Eurométropole dont 15 Maires exprimant leur désaccord et pointant les incohérences et lacunes du projet défendu par l’exécutif a aussi été versée à l’enquête publique.
C’est aussi une mobilisation médiatique qui se poursuit et que nous souhaitons faire grandir constamment pour éveiller et rassembler l’opinion publique qui s’est prononcée à majorité en défaveur de ce projet et ainsi maintenir la pression sur l’exécutif municipal et eurométropolitain. Le contre-projet et le contre-tracé que nous avons proposé en novembre dernier ont ainsi permis de mettre sur la table d’autres possibilités, prouvant que le projet unique et soi-disant indiscutable de la Maire de Strasbourg pouvait être réétudié, refondé, dans l’intérêt de tous les habitants et dans l’intérêt du réseau de tramway.
Enfin, cette réunion a aussi été l’occasion d’échanger sur la mobilisation juridique que nous intensifions avec le dépôt de premiers recours au tribunal administratif.
J’ai débattu ce dimanche avec Alain JUND, Vice-président de l’Eurométropole en charge des mobilités, et des responsables associatifs sur le plateau de France 3 Alsace. Ce débat a été l’occasion de dénoncer l’ineptie du tracé retenu, l’irresponsabilité d’un budget qui explose et l’insupportable déni démocratique. Nous nous battons aujourd’hui pour le meilleur tram, au meilleur prix, dans le respect des citoyens.
Vous retrouverez ci-dessous les extraits vidéo de chacune de mes interventions 👇
Pour revoir l’émission dans son intégralité, vous pouvez cliquer sur le l’image ci dessous 👇
Cliquez ci-dessous pour visionner notre vidéo qui rétablit la vérité sur les mensonges de la majorité EELV pour justifier son tracé caprice à plus de 300 millions d’euros 👇
97% des citoyens qui se sont exprimés lors de la concertation relative à la mise en compatibilité du PLUi se sont opposé au projet. Ils rejettent à 97% le projet de piétonnisation de l’avenue des Vosges. Ils rejettent à 97% les conséquences du projet de Tram de la Maire de Strasbourg.
C’est pourquoi, avec Catherine Trautmann, Catherine Graef-Eckert, Thibaud Philipps, Nicolas Matt et Jean-Philippe Vetter, nous avons solennellement appelé à mettre fin au déni de démocratie et à enfin construire un projet de tram fédérateur, respectueux des habitants, respectueux des intérêts de notre agglomération et respectueux de l’argent public 👇
L’insincérité du bilan de la concertation qui a été présenté par la Maire de Strasbourg et la Présidente de l’Eurométropole nous a conduit à aller relever par nous même la teneur des contributions exprimées dans cette phase de concertation. En effet, la délibération proposée au vote du Conseil de l’Eurométropole ne présentait aucun décompte des avis exprimés. Seule l’indication “d’avis contrastés” laissé présager un vote serré. Atterrés par ce manque de transparence, nous avons, avec Catherine Trautmann, décompté l’ensemble des votes exprimés lors de cette concertation éclair dont voici les résultats :
Les résultats sont éloquents et sans appel : 32 citoyens favorables au projet de la Maire de Strasbourg et 1244 citoyens opposés au projet, soit 97% d’opposition ! Loin d’être “contrastés”, ces avis sont le reflet d’un rejet massif que l’exécutif a refusé de dévoilés eu égard à leur ferme opposition.
Fort de cette dissimulation et de ce coup de force antidémocratique, la presse s’est fait l’écho de notre démarche et en particulier les DNA dont voici l’article 👇