J’ai eu l’honneur de m’exprimer en clôture d’EuropAgora, un événement réunissant près de 200 jeunes de plus de 25 pays d’Europe différents au Parlement Européen pour débattre et imaginer l’avenir de l’Europe.
Après avoir échangé avec la délégation Renew Europe, j’ai partagé l’Histoire et la vocation de Strasbourg l’européenne. Une Europe de Strasbourg, des citoyens, des valeurs et de la démocratie saluée par une standing ovation !
La réussite de cet événement le montre : nombre de jeunes sont préoccupés et engagés pour l’Europe et pour défendre nos valeurs. Au-delà des sensibilités et des opinions, les échanges se sont avérés respectueux, riches et de profondément constructifs.
Je tiens à remercier l’ensemble des jeunes participants et les organisateurs qui n’ont pas comptés leur temps et leur énergie pour que cet événement démocratique puisse se dérouler au mieux !
Au 1er juin, la réforme du stationnement payant décidé unilatéralement et sans concertation par la Maire de Strasbourg s’appliquera au quartier du Neudorf. Afin de rassurer les habitants des quartiers concernés et d’allumer un contre-feu à leur mobilisation et exaspération grandissantes, la ville de Strasbourg communique activement depuis quelques jours sur la possibilité de garer gratuitement pendant 12 journées par an un second véhicule pour soi-même ou un proche.
Présenté comme une nouveauté déployée pour répondre aux besoins des habitants concernés par le stationnement payant, ce dispositif est en réalité annoncé dans le cadre de cette réforme depuis des mois et ne répond en rien aux nécessités quotidiennes et identifiées des Strasbourgeois impactés par le stationnement payant.
En effet, nombre d’habitants de Strasbourg ont besoin de visites hebdomadaires, voire quotidiennes pour recevoir de la famille, porter assistance à un proche malade ou en perte d’autonomie, lutter contre l’isolement, recevoir une aide à domicile ou des professionnels… Nombre de situations de vie nécessitent bien plus que 12 jours de visite par an.
Surtout, cette gratuité en trompe-l’œil, ne permet pas à l’ensemble de nos concitoyens d’en être bénéficiaires puisque les habitants ne possédant pas de voiture particulière et a fortiori pas de tarif résident n’ont pas droit à cette gratuité de 12 jours par an pour leurs proches ! Une incohérence de situation qui frappe arbitrairement et indifféremment les Strasbourgeois ne possédant aucun véhicule qui ne peuvent donc recevoir aucune visite à domicile, y compris s’ils sont âgés ou en situation de handicap.
Enfin, l’obligation d’enregistrement de la plaque d’immatriculation dans le cadre de cette gratuité ne répond à aucune logique de spontanéité puisque cela nécessite de remplir informatiquement toute visite à domicile plusieurs jours à l’avance et surtout de renseigner des informations d’immatriculation très personnelles. Il ne doit pas revenir à la Maire de Strasbourg de décider des visites à domicile de ses concitoyens et de les dénuer de respect à la vie privée.
Je demande à la Maire de Strasbourg de généraliser l’autorisation du stationnement d’un second véhicule à temps plein pour les personnes bénéficiant d’un abonnement résident, de mettre en place un forfait journalier accessible à tous et autant de fois que nécessaire et de mettre fin à l’obligation d’enregistrement préalable.
Retrouvez ci-dessous l’article publié dans les DNA du 19 mai sur ce sujet 👇
J’ai accepté de rejoindre la liste « Besoin d’Europe » conduite par Valerie Hayer en position symbolique, pour marquer mon soutien et mon engagement pour la cause européenne qui a toujours été mienne.
🇪🇺 Parce que cette campagne est essentielle pour l’avenir de la France et de l’Europe.
🇪🇺 Parce que lorsque l’on est Strasbourgeois, les élections européennes sont aussi un enjeu local.
🇪🇺 Lorsque l’on est Strasbourgeois, se battre pour l’humanisme et contre les extrêmes est un devoir. Surtout lorsque le combat est difficile.
🇪🇺 Si on a de l’ambition pour Strasbourg, il faut avoir de l’ambition pour l’Europe !
C’est pourquoi je me réjouis de porter les couleurs et la mission de notre capitale européenne aux côtés de Fabienne Keller et Rebecca Breitman et de mener ce combat avec les 80 colistiers de talent de cette liste.
🙏🏻 Merci à Valérie Hayer, à Edouard Philippe, au Président de la République Emmanuel Macron et au Premier ministre Gabriel Attal pour leur confiance.
Le 9 Juin, 1 seul jour, 1 seul tour !
Nous étions plus d’une centaine pour notre première réunion d’information et de mobilisation contre la nouvelle politique de stationnement payant au Neudorf. Cette forte affluence est signe de l’importance du sujet et de son impact disproportionné dans le quotidien des habitants et professionnels du Neudorf.
Depuis mars 2023 et le vote de cette délibération au Conseil municipal malgré l’opposition de 4 des 5 groupes politiques de notre Conseil, nous n’avons cessé de nous battre contre cette réforme injuste.
Politiquement, depuis plus d’un an, nous menons le combat au sein du Conseil municipal de Strasbourg en votant contre cette réforme et en proposant, depuis, des résolutions et motions pour en atténuer ses effets : un pass aidant gratuit, un abonnement salarié, un bonus stationnement écologique… Quelques adaptations ont depuis été votées, mais restent largement insuffisantes.
Juridiquement, nous avons déposé un recours au tribunal administratif de Strasbourg dès mai 2023 et nous nous préparons à déposer dans les prochaines semaines un recours en appel à la cour administrative d’appel de Nancy contre cette même délibération sur le stationnement. Nous avons bon espoir et gardons le cap pour que cette réforme à l’injustice avérée et à l’illégalité présumée soit abrogée.
En parallèle, la mobilisation citoyenne se poursuit et s’amplifie : vous êtes des milliers à nous avoir fait part de vos témoignages et inquiétudes contre cette nouvelle politique municipale, tant dans les quartiers déjà concernés que dans le quartier du Neudorf dont l’entrée dans le dispositif du stationnement payant est imminente.
Cette réunion, riche en échanges et en partage a été marquée par des témoignages forts, des éléments concrets qui attestent d’une politique imposée par le haut, contre les habitants et contre les réalités du terrain.
Par ailleurs, nous avons échangé sur les conséquences des nombreux aménagements et projets à venir pour le quartier du Neudorf en particulier la requalification de l’avenue de Colmar et l’évolution du site Heppner. Nous organiserons prochainement une rencontre spécifique sur le sujet du départ d’Heppner et l’avenir du site pour les habitants du Neudorf.
Face à cette situation et ses conséquences dévastatrices, nous prenons les engagements suivants en cas d’alternance en 2026 :
👉 Référendum pour ou contre le stationnement payant au Neudorf avec deux possibilités :
1️⃣ Le retour à la gratuité du stationnement avec le maintien du marquage au sol (afin de lutter contre le stationnement sauvage) et en nombre suffisant pour répondre aux besoins du quartier
2️⃣ le maintien d’un tarif payant mais à 15€ pour tous
👉 Le marquage de davantage de places de stationnement pour les besoins des habitants et professionnels du Neudorf
👉 Autorisation de 2 véhicules par foyer dans le cadre de l’abonnement résident
👉 Gratuité du stationnement pour les aidants familiaux
👉 Abonnement salarié pour tous les professionnels plafonné à 15€/mois
👉 Tarification sociale sur la base du quotient familial et non de l’avis d’imposition par respect de la vie privée des habitants
🗞️ Retrouvez ici l’article de Rue89 sur cette réunion 🗞️
J’ai pris connaissance ce jour du jugement du tribunal administratif de Strasbourg rejetant la requête que j’ai déposée avec les conseillères d’Alsace Anne REYMANN et Anne TENENBAUM contre la réforme du stationnement votée par la majorité de Jeanne BARSEGHIAN en mars 2023.
La politique injuste de cette réforme du stationnement frappe durement les Strasbourgeois depuis un an et ses conséquences sont chaque jour plus désastreuses pour notre ville et ses habitants. Nous estimons qu’elle est injuste, mais aussi illégale.
À notre sens, des doutes sérieux existent sur les motifs retenus par les juges de première instance. Nous avons des arguments juridiques à faire valoir pour gagner en appel, suivant l’exemple de Grenoble où les juges d’appel ont donné raison à l’opposition contre l’avis du tribunal administratif en 2019. C’est pourquoi nous avons décidé de faire appel de ce jugement devant la Cour administrative d’appel de Nancy.
Vendredi soir à Strasbourg, une personne de 28 ans a été victime d’une violente agression à caractère homophobe.
Je tiens à apporter tout mon soutien à la victime et je condamne fermement l’agression qu’il a subie.
Toute agression en raison d’une homosexualité réelle ou supposée est inacceptable. Chacun a droit à la sécurité et au respect de ses croyances, convictions et de ses orientations sans craindre pour son intégrité physique ou morale.
Cette grave agression nécessite une réponse exemplaire de la part des autorités compétentes.
J’appelle les autres institutions à s’emparer de ce sujet avec détermination.
Depuis ce matin un groupe d’activistes bloque le bâtiment de Sciences Po Strasbourg au prétexte de défendre la cause du féminisme et la cause palestinienne. Si toutes deux méritent d’être défendues, ce n’est ni par la violence, ni par l’ambiguïté voire la complaisance vis-à-vis des terroristes du Hamas ou du régime des mollahs iraniens que cela peut se faire. On ne saurait non plus tolérer la diffusion larvée de messages antisémites à travers celles-ci.
Notre Université et Sciences Po Strasbourg sont des lieux de savoir, d’apprentissage, d’altérité, de réflexion, de débat et certainement pas de propagande et de violence qui sont les outils de l’obscurantisme face à la tradition des Lumières qui nous anime.
Je condamne fermement cette importation d’un conflit étranger et cette instrumentalisation de souffrances humaines à des fins politiciennes et d’agit-prop de mouvements d’extrême gauche en mal de provocations et d’outrances.
Restons fidèles à la tradition universitaire et humaniste de Strasbourg en refusant que s’installe une telle indignité sur notre campus.
Je condamne également fermement le soutien du Député LFI-NUPES de Strasbourg à cette action violente qui dégrade le bien public universitaire, matériel et immatériel et contribue à cliver attiser les haines là où le rôle du politique est d’apaiser et rassembler.
Je ne me résoudrai jamais à laisser gagner la violence et l’outrance dans le débat public. Que force revienne à la loi et que les valeurs, nos valeurs, celles de la République aient le dernier mot.
À l’occasion du dévoilement du projet de réaménagement de la place de l’Etoile le 9 avril dernier, la Maire de Strasbourg s’est félicitée de l’avancement du plan Canopée, qui a jusque-là permis la plantation de 4 256 arbres sur l’objectif de 10 000 souhaité par la municipalité d’ici à 2030.
Cet autosatisfecit pour un résultat si minime n’est pas à la hauteur des enjeux climatiques et de l’ambition qu’une maire écologiste devrait avoir pour la 8e ville de France. Alors que l’ensemble des grandes métropoles affichent des plans Canopée ambitieux et travaillent activement à réduire les îlots de chaleur, à l’image de Toulouse où je me suis rendu en octobre dernier, qui a déjà planté plus de 65 000 arbres et ambitionne d’atteindre les 100 000 arbres plantés d’ici la fin du mandat, Strasbourg est à la traîne et parvient difficilement à atteindre le faible objectif de 10 000 arbres en 10 ans. D’autres villes moins peuplées dépassent même le plan Canopée strasbourgeois, comme la ville de Poitiers qui a elle aussi planté 4 000 arbres, mais en une petite année seulement !
La Maire se félicite d’avoir planté 4 000 arbres, mais elle cautionne en même temps l’abattage d’arbres adultes et vieux de plusieurs décennies aux quatre coins de la ville. Nous regrettons cette hypocrisie : les jeunes pousses plantées dans le cadre du plan Canopée ne compenseront pas avant longtemps l’abattage des dizaines d’arbres âgés de plusieurs décennies comme ceux de la route de Mittelhausbergen, de la rue Sainte-Cécile, du bois de Bussière ou encore du 92 avenue du Rhin.
Alors que cela fait 4 ans que nous réclamions des études sur les capacités de rafraîchissement, de décarbonation et de résistance au réchauffement climatique des différentes essences, afin de s’assurer de faire le meilleur choix pour le plan Canopée, et que la municipalité avait toujours refusé de nous répondre ou nous garantissait que tout était fondé sur des éléments scientifiques, quel ne fut pas notre étonnement d’apprendre que la Maire n’a lancé que cette année une étude sur la résistance au réchauffement climatique des différentes essences. Si nous avions été entendus plus tôt, peut-être aurait-on pu éviter les centaines d’arbres morts nés lors des précédentes saisons.
Nous demandons également depuis longtemps que soit développée une carte détaillant les îlots de chaleur d’une part et les niveaux de qualité de l’air de l’autre, afin que le plan Canopée soit déployé en priorité sur les zones les plus chaudes et où la qualité de l’air est la plus mauvaise. Nous regrettons que ce travail n’ait pas non plus, pour l’instant, été mené.
Ce bilan médiocre après 4 années de mandat sur 6 nous montre qu’une autre politique est possible et souhaitable. Nous l’avons démontré par notre projet de promenade des Vosges, qui prévoit le doublement du nombre d’arbres sur le secteur et la création d’une promenade, véritable percée verte, de plus de 2 kilomètres avec la végétalisation connexe de l’avenue de la liberté et de la place de l’Université. Les Strasbourgeois attendent de l’ambition et de l’action, non pas un plan de green-washing où les affiches vantant le nombre d’arbres plantés sont plus nombreuses que ces derniers.
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris la disparition de Guy-Dominique KENNEL.
Elu local, Maire, Conseiller général, Conseiller régional, Président du Conseil général du Bas-Rhin, Sénateur… Il a exercé l’ensemble de ses mandats et responsabilités avec cette simplicité, cette bonhommie et cet ancrage dans les réalités qui le caractérisaient. C’était un élu de terrain et tout terrain. Accessible. J’ai eu la chance de partager avec lui de nombreuses discussions et combats politiques communs. Il était de ces élus qui ont à cœur la transmission.
Je rends hommage à son action pour notre territoire et notre région et j’adresse à sa famille et à ses proches mais plus sincères condoléances.
J’ai participé ce matin à la commémoration qui s’est déroulée place de la République, à Strasbourg.
Présidée par Mme Josiane Chevalier, préfète de région et du département, cette cérémonie a honoré la mémoire de tous les déportés.
La date retenue chaque année correspond à la proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps.
Souvenons-nous toujours et n’oublions jamais, afin que ce devoir de mémoire, si nécessaire et si ardemment promu par Primo Lévi, nous évite que de telles tragédies se reproduisent.